dimanche 22 juin 2014

Bine ați venit în România !!!!


La Roumanie tant attendue..




 Depuis le début du projet, elle est là bien présente dans les souhaits de chacun. Un pays coup de cœur que nous avions tous envie de visiter.

Peut-être que les films de Gatlif et l'idée de l’omniprésence de la musique de Kusturica à chaque coins de vie y sont pour beaucoup..

En tout cas c'est avec un pincement que l'on traverse cette frontière à quatre, nous pensons fort à nos acolytes sur leur chemin du retour.

 

C'est le Danube qui fait la frontière, avant les villes de Rusé (Bulgarie) et Giurgiu (Roumanie) étaient reliées par un bac qui traversait le fleuve mais maintenant c'est surtout par un pont que nous passons d'un pays à l'autre.
On l'admire d'en haut, le coucher du soleil est encore avec nous – à croire que c'est notre moment propice pour passer les frontières- et nous offre un tableau magnifique. 






Le fleuve est large, les berges semblent avoir été grignotées au fil du temps et investies par

les castors. La boue, quant à elle ondule et joue avec les lumières parfaisant le spectacle!

  
Les premières heures de conduites sur les routes roumaines seront assez terribles.
Revenons sur le terme de route : Une route est au sens littéral une voie terrestre aménagée pour permettre la circulation de véhicules à roues. (wikipedia)
Bon et bien posons les choses en Roumanie une route peut vite devenir un chemin, une voie, un sentier mais rien d'aménagé et favorable à la circulation de véhicules..surtout de nos véhicules.
Voilà comment, sur une route nous avons été amené à faire demi tour sur ce que nous appellerons une piste à trous !!
Demi tour c'est facile vous nous direz, oui oui..quand on a la direction assistée et rien qui nous suit. Bein oui, mais pour nous et nos vieux camions et en plus notre caravane, et bien le tour n'est pas si facile et ne prend pas deux minutes.
Il faut descendre, analyser la situation, dételer, pousser, en fait : en baver !
Bon quand tout ça est fait, heureusement pour les fumeurs il y a la cigarette qui détend..mais pour les autres  il faut juste attendre que la pression retombe !

Après maintes tentatives, on se pose tant bien que mal pour décompresser et tant qu'à faire dormir sur les abords d'un terrain de sport.
Le lendemain matin nous voilà sortis du lit par des marmots qui courent autour des véhicules, tapent dessus pour voir si il y a du monde là dedans !
Au réveil ce n'est pas très drôle, mais une fois les yeux et les idées en place c'est plutôt sympa comme accueil.
Au moins ils ne nous ignore pas !

Le peu de terrain et d'intimité nous pousse à bouger et chercher un endroit plus agréable, plus vaste et verdoyant !!
Pas besoin de faire beaucoup de kilomètres pour ça, zou l'endroit rêvé est à deux pas au bord d'un petit lac.

Un village le contourne, c'est joli comme tout, il y a plein d'animaux c'est sûr c'est ici qu'on veut passer la journée et la nuit.

 

 



Notre Fabien international s'est fait une énième blessure, après les coupures et autres maux de la vie courante cette fois-ci c'est le dos qui est touché.
Lola le chouchoute et le couvre d'une petite laine, assis dehors nous profitons du lieu et nous louons  à notre nouvelle activité panier !

 








 




Après notre cueillette de clématite en Bulgarie, souvenez-vous dans le petit village de Stefana, et bien début de la confection ici en Roumanie.
Ce sera un panier pluri-multi-poly-culturel, donc pour commencer il faut retirer l'écorce des tiges (c'est juste pour une raison esthétique), l'épluchage aux mains de tous et la vannerie dans celles de Quentin, qui en connaît les astuces de son cousin. Au passage forcément une grosse pensée pour la Bouriette et ses habitants.
L'apprentissage fait ses premiers pas, tout le monde est conquis et se lance dans le dépiautage de cette pauvre clématite.

 












 L'activité réveille tout de même, au bout d'un moment, nos estomacs et voici comment se retrouver transporté d'un panier à une casserole.



La journée est déjà bien avancée, une visite des parages s'impose. Encore une fois, nous sommes gâtés, de quoi en prendre plein la vue. Le lac s’immisce entre deux mondes, les hommes d'un côté, la faune et la flore de l'autre.
Le royaume végétal bat incontestablement son plein, c'est le printemps alors ça bourgeonne et fleurit de partout.




L'eau est le lien entre ces mondes et nous emmène les approcher, les rencontrer.
Ici des araignées tissent leurs toiles sur des roseaux, là des canards font leur toilette, ailleurs des grenouilles nous dédaignent et se faufilent entre les herbes où se jettent à l'eau.

















 








 Les traces des hommes sont aussi toutes proches, ici des champs et des vignes travaillés, là des objets perdus ou jetés, là des ateliers et des maisons face à nous.





Un chouette milieu de vies qui est palpable autour de nous, le soleil se couche, les poules se taisent et les chiens aboient. Les enfants crient, il y a même de la musique. Un événement doit se préparer pas loin, ça dure un temps puis avec la nuit plus rien.







 





Laissons ce lac là où nous l'avons trouvé, levons le camp, n'oublions rien et à part les traces de roues dans l'herbe bientôt notre présence ne sera qu'un souvenir.

 







Un beau soleil et le vent en poupe, Bucuresti on arrive !
Une pause capitale vaut bien un we, en fait on aurait sûrement choisi la campagne pour s'installer quelques jours mais le dos de Fabien ne va pas bien mieux et nous attendrons qu'il voit un kiné le lundi pour partir. Puis ça vaut bien trois jours une si grande ville !




Pour une fois on s’octroie, le luxe du camping en proie à la tranquillité d'esprit de savoir nos véhicules en lieu sûr mais aussi d'avoir un accès à l'eau, l’électricité et internet ! Choses rares et qui restent nécessaires pour charger nos téléphones, ordinateurs, batteries et nous permettre d'être un minimum connectés au monde !

La ville, grouillante de monde est animée par tout un tas de panneaux publicitaires lumineux. Ça a été assez frappant, peut-être avions nous passé trop de temps en campagne et oublié ces choses-là ! Fini les petits villages sans eau courante, sans goudron sur la route, avec les charrettes et les chevaux pour moyen de locomotion. Place à l'hyper modernité d'une capitale en plein essor.

Le contraste est donc un peu brusque mais deux minutes après et l'adaptation faite, nous sommes prêts à apprécier cette nouvelle ville qui se présente à nous.

Petit instant de bonheur au sein d'un recoin d'antiquaires, une sorte de petit marché aux puces où les yeux de Lola se sont illuminés tellement il y avait de choses fleuries à voir !!
Les gars plutôt poussé par la faim sont eux attirés par une boulangerie/pizzeria et salivent devant la vitrine.

Pourtant un tas d'écrans géants nous happe et Mireille Mathieu nous apparaît là sur une
dizaine de panneaux lumineux ! Moment assez drôle, on veut une photo pour marquer la situation amusante..Après dix minutes d'attente que le défilé de publicités passe, le cliché est dans la boite !

Pizzas en main, nous continuons notre découverte. Plutôt d'humeur flâneuse que pris d'une envie de grosse balade, nous traversons la ville et ses quartiers; Jusqu'à notre arrivée au Palais de Ceaușescu, le Parlement, un immense bâtiment. Il est le plus imposant bâtiment de la ville et pour la petite histoire le deuxième plus grand du monde ! Malheureusement, nous sommes arrivés trop tard pour le visiter, mais déjà de l’extérieur  il donne une idée de l'envergure.





Les infrastructures sont plutôt contemporaines, certainement dû au fait du gros tremblement de terre  qui a eu lieu fin 70 et qui a bouleversé l'urbanisme de la ville.
On trouve malgré cela quelques bâtisses typiquement Roumaines au milieu de constructions ultra-modernes et d'influences multiples.









Au détour d'une ruelle un superbe bar, le Caru' cu Bere, nous donne bien envie de goûter une de ses bières. Il est classé monument historique et la déco vieille brasserie fonctionne bien avec le cadre. Un lieu incontournable pour les touristes mais qui reste agréable du fait qu'il allie le plaisir des yeux avec celui du palais ! La liste de bière impressionnante a laissé dubitatifs nos experts, mais conquis une fois servis ! 

Le week-end file vite entre les visites et longues promenades.. C'est lundi et Fabien voit enfin sa Kiné, en un tour de main il retrouve sa jeunesse.. rendez-vous efficace et pas cher nous annonce-t-il, chanceux il a été une action de carême. Et oui, séance offerte pour une bonne action sur la conscience du médecin !!

 

La team est de nouveau en forme et disposée à reprendre la route, cette fois vers Buzau où nous attend une association francophone pour des ateliers.











Petit arrêt en chemin dans un parc naturel qui protège des volcans de boue. Deux nuits, des excursions et pas mal de délires auront lieu à cet endroit !



Les paysages lunaires sur le site des volcans, nous laisse béats..On court, saute, observe, admire et on rit !! Ça on s'marre bien, on prend plein de photos, on fait des cabrioles, acrobaties en tous genres.
Cette fois-ci c'est une grosse pensée pour les garçons, on les auraient bien vu autour de ces cratères de boue froide s'amuser comme des ptits fous !
 





 

 Un très chouette moment, mais le temps passe et on nous attend. Direction Buzau, pour des ateliers marionnettes et cirques.
Le groupe a diminué et sans la fée des gouttes impossible de proposer le spectacle comme prévu au départ. Pour compléter la proposition des ateliers cirque, l'idée d'ajouter la confection de marionnettes en matériels de récup' est donc arrivée !





 Première rencontre avec la responsable Maria Monalisa, qui nous fait visiter le lieu où nous donnerons les ateliers. Et ce sera dans un lieu des plus cocasse..du moins pour nous et pour ce que nous avons vécu depuis le début. Nous sommes reçus, pour animer les ateliers mais également pour vivre dans... un centre commercial !
Nous installons les camions dans un petit parc bétonné à l'arrière du centre, au début l'idée nous semble vite étrange, nous n'avons pas trop envie d'être parqués ici..mais pas vraiment de choix.
Puis la visite continue, nous rencontrons le personnel du centre commercial assez amusé de notre venue. Et nous visitons enfin la place qui nous est proposée pour les ateliers, elle se situe dans la galerie, dans une ancienne boutique.
C'est en fait, un lieu qui est fréquemment prêté au centre culturel francophone. Un grand espace, avec des petits chalets entreposés là, des tables et des chaises. Tout de suite, le lieu nous paraît parfait : les petits chalets nous servirons pour les marionnettes et la salle se divise naturellement en deux et nous permet d'organiser facilement nos deux activités.

 



Retour à nos camions, le lendemain un premier atelier nous attend à la bibliothèque. Ce sera confection de marionnettes avec différentes classes dans le cadre de l'ouverture de la semaine de la francophonie.
On sort les pots de yaourts, les boites à œufs et tous les trucs du quotidien que nous avons conservé dans l'optique de ces ateliers et nous essayons à la fabrication de nos marionnettes !
Et oui, à nous de jouer pour expliquer et avoir un exemple à montrer. Nous axons sur le fait que la marionnette soit articulée, mobile, qu'elle puisse bouger et que l'on puisse jouer avec.

Les jours suivant passent, filent, on jongle entre les ateliers qui sont finalement plus nombreux que prévus. Les  instits et profs adorent et on nous en remet pour faire plaisir aux collègues ou partenaires. Nous aussi on profite bien et passons de supers moments !
Nous adoptons même notre cage à poules et finissons par nous y plaire..les habitudes se prennent vite !












 












 Notre escapade à quatre se termine avec la fin de l'échange à Buzau.

Dernier ptit déj au soleil, dispatching des biens de chacun, petits conseils, promesses de nouvelles et grosses bises signent le départ.
 

La route continue, les uns partent à l'est, les autres à l'ouest ce qui est sûr c'est qu'on se retrouvera autour d'un verre en juin !

lundi 16 juin 2014

Le quatuor au pays du yaourt et de la neige !


Quitter la Grèce, oui mais Sega sega.. Après tant de temps à arpenter ses routes, chemins à déguster son doux soleil et partager avec ses habitants partir n'est pas chose facile.

Le sas de transition se fera pour nous au bord d'un lac , à deux pas du pays voisin, un magnifique endroit où la nature est reine.


A peine les moteurs éteints, les garçons courent s'essayer à la pêche !
La nuit est tombée, mais généreuse, la lune nous éclaire juste ce qu'il faut pour s'imaginer le lieu, l'espace, les reliefs. Un cadeau d'une rare intensité.
C'est les mains autour d'une tasse de thé, que nous les filles nous délectons de ce moment.

Le jour se couche, laissant place à la vie nocturne, les sons se décuplent, nous voilà complètement emportées par ce tourbillon de croassements, de clapotis, d’aboiements, bruissements des feuillages.. - Chacun savoure à sa manière : les uns les pieds dans l'eau à l'aventure de la pêche, les autres emmitouflés les yeux rivés vers le ciel étoilé.

C'est finalement bredouilles mais ravis de leur lot de péripéties à nous raconter que Quentin et Fabien nous retrouvent aux camions. Exténués de notre journée de route, le repas a raison de nos dernières forces et nous pousse vers nos couettes !

Au petit matin nous découvrons la scène, un grand lac surplombé de montagnes encore enneigées, un peu de forêt et des panneaux signifiant que nous sommes dans une réserve naturelle.



A chacun sa matinée : pousser le sommeil et petit déjeuner au bord de l'eau sera l'option des Huberts, excursion découverte des alentours sera celle des caravaniers.

Au détour de petites criques la nature continue de nous surprendre avec des tableaux tour à tour magiques, voir même curieux !


Là face à nous, un troupeau de pélicans est en shooting photo. Mitraillés par quatre photographes, il nous offre un spectacle à couper le souffle !
Un pêcheur les accompagne, et envoie le poisson nécessaire à la pose des créatures.
Attentionné il nous invite à les rejoindre et à partager ce moment avec eux. Nous restons quelques instants et profitons de l'occasion, les remercions et continuons notre exploration !

Le repas du midi clôt notre séjour sur ce superbe lieu, fins prêts à franchir une énième frontière, laisser la Grèce dans nos dos et avancer vers la Bulgarie.







Nous avions du mal à quitter la Grèce et la frontière qui est devant nous ne nous y aide pas vraiment. Nouveau pays, nouveaux agents, nouveaux codes..
Des files de voitures et camions interminables, des douaniers pour le moins agréables voilà nous y sommes mais comment la franchir reste la grande question ! Nous ne comprenons ni où nous devons nous mettre, ni ce que nous devons faire  !
Normalement nous sommes des « véhicules tourismes espace Schengen » mais eux en décident autrement, ils nous font tourner en rond et pour finir la caravane passe mais Edgar doit, lui, rebrousser chemin et se frayer une place dans la longue file d'attente des poids lourds… Pas cool !

Nous finissons tant bien que mal par nous retrouver et décidons d'avancer pour contrer l'ambiance négative qui se tisse autour de ce nouveau pays.

Les paysages changent immédiatement, l'architecture et les villages nous transportent directement dans une nouvelle culture.

 


Le soleil couchant accompagne nos nouvelles découvertes et nous enchante à nouveau… Beaucoup de charrettes sur les routes, des gens à cheval, des enfants qui courent..nous avançons tout en cherchant un coin où se poser pour la nuit.









Assez rapidement première rencontre avec la police, nous n'avons pas la vignette qui nous autorise à rouler sur les routes Bulgare..Heureusement une station est à deux pas et nous pouvons rectifier l'erreur sans amende !



Soulagés nous continuons notre chemin, ébahis par la beauté des paysages et du moment. Après presque trois mois en Grèce, nous commencions à trépigner à l'idée d' horizons inconnus et là faut dire qu'on en prend plein les mirettes !

Inévitablement le soleil finit par se coucher et nous ramène vers notre objectif de se trouver un ptit lieu douillet pour nous accueillir une nuit.
Quelques tours et détours nous amènent vers un lieu, non pas idyllique mais dirons nous opportun pour une nuit.
A peine le temps de souffler sur le feu, fumer une cigarette et mettre de l'eau à chauffer que les douanes sont déjà là pour un contrôle.. Avouons qu'on fait fort ce soir, nous voici installés sur ce que fût auparavant des bâtiments de douanes. Et hop deuxième rencontre avec les autorités Bulgares. Petit coup de flip mais les agents restent sympathiques et nous autorisent à rester pour la nuit.

Après un bonne nuit et un super ptit dèj, le plein d’énergie est fait pour affronter les routes de montagnes, les virages et les cols qui nous mènerons tout droit à…..UNE STATION DE SKI !!!! Youuuuhouuu, tant attendue, tant désirée par certains de la bande plus rien ne nous arrêtera..nous sommes prêts à « bouffer de la route » pour dévaler les pistes !!!!




La route est belle malgré le ciel qui se charge, la pluie est menaçante mais on tient bon et on l'atteint notre station de ski. Bansko, tout y est : la neige, les téléphériques, les petits restau, les boutiques, les bars huppés, la musique crachée par des enceintes saturées..










 Petit tour de ville qui se termine vite par une pause repas, une vieille taverne et plein de mets délicieux cuits au feu de bois.. On a trouvé « the place to be » et on se pète le bide !



Manger c'est bien mais quand même on veut du ski, donc vite vite on va se renseigner pour les forfaits et le matériel.

 




 Lola hésite, ski ou détente au camion telle est la question.. Une esquisse de la montagne à travers les nuages aura raison de son dilemme..et zou c'est tout décidé c'est avec nous qu'elle passera sa journée du lendemain !








Levés de bonne heure et de bonne humeur, en tenues presque adéquates pour skier et affronter le froid , on est paré pour une super journée.



Super journée, c'est ce dont on rêvait..mais pas vraiment ce qu'on a vécu !
Mauvais temps et froid auront eu gain de notre bonne humeur matinale !
Épuisés et cassés de partout nous finissons la journée autour de tasses de thé et chocolat chaud bien assis dans la HubertS mobile. (HubertS au pluriel c'est important!)



Les jours suivants nous redescendons de notre montagne, pour goûter aux joies du pays, petits achats de confitures sur le bord de la route, découvertes de jolis coins sont au programme pour rejoindre Sofia.

Là encore, les shorts et maillots de bain sont bien loin puisque le froid et la neige nous surprennent un matin ! Malgré la tempête nous prenons la route pour atteindre Sofia avant que la neige ne nous empêche de rouler.
Sur le chemin le plein de bois est incontournable pour lutter contre ce phénomène qui se rappelle à nous depuis notre arrivée dans le pays et que nous avions presque oublié : le froid !



Journée neigeuse mais journée chanceuse, arrivée parfaite à Sofia avec du bois dans le coffre et une place idéale pour nos véhicules !
Chanceuse, oups peut-être vite dit..le feu commence à rougir et une odeur nous envahie..burk ça sent mauvais, ça sent le vieux bouc, ça sent fort presque pire que les chaussettes d'Anatole !!
Zut le bois est dans le coffre mais à quel prix : empester nos lieux de vies mais aussi l'Iveco..
Vive les futures journées de route..

En attendant, à nous Sofia. Détour par la case administrative pour les citoyens consciencieux que nous sommes avec nos procurations à faire au consulat. Hop une fois en poche, c'est la ville qui nous attire !
On flâne de quartier en quartier, les rues et ruelles laissent apercevoir les empreintes du temps. Les styles architecturaux évoluent avec les siècles et restent là quasi intacts on est embarqué par l'ambiance de la ville.
Pas assez de temps pour la visiter, une sensation de trop peu. On se console en se disant que les vols low cost nous permettront facilement de revenir parcourir la ville plus longuement en d'autres occasions.









Le temps est pendant le voyage tour à tour notre allié par les instants qu'il nous offre mais aussi notre plus terrible adversaire lorsqu'il nous rappelle les impératifs que nous avons..

 

Retour sur la route, avec la neige toujours. Autant dire que ce ne sont pas des moments agréables.. Mais ah ah pour pallier à ça nous sortons du fond de nos véhicules de petites victuailles gardées précieusement pour de telles situations.
Au menu : petit pâté, tomates confites, lentilles et sa cargaison de barbaque le tout est évidemment mamans-maison.. Un régal, d'un coup le stress s'est envolé !

Lendemain grand soleil, petit déjeuner sous les rayons tout chauds zou on reprend la route requinqués à 200 % !

On approche la Roumanie, mais cette belle journée nous donne envie de prolonger un peu notre séjour et d'aller se perdre dans la campagne.
Bonne pioche sur le chemin, on trouve une station qui propose des douches ! Genialissime.
Et la campagne est toute jolie, on atterrit dans un petit village au fin fond d'une vallée..tellement au fond qu'on se demande comment on va remonter les routes le lendemain !


Au vu de la configuration du village, on préfère descendre des véhicules pour aller chercher à pied un coin où s'installer ! Notre visite se fait remarquer, les rideaux se soulèvent, les volets s’entrouvrent..
Mais une seule personne ose sortir et venir à notre rencontre : Stefana !! Elle ne parle pas un mot anglais, mais a une tchatche incroyable !




Place aux balades dans la nature environnante et au prémisse de l'aventure « panier ». Dernières discussion avec notre nouvelle amie, elle en profite pour nous présenter un couple d'anglais qui se sont installés dans le village pour leur retraite. Ils nous offrent de l'eau pour remplir nos mille bidons avant de nous remettre en chemin. Coup de pouce qui nous rend bien service, c'est plus compliqué qu'il n'y paraît de trouver de l'eau..








La fin de l'aventure Bulgare à quatre se signe par des emplettes au supermarché frontalier à la Roumanie, histoire de dépenser les dernières devises du pays et par un passage cette fois facile et décontracté de la frontière.














 Et pour la suite… rendez-vous au prochain épisode !