Le 8 Février :
C'est à 8 que
nous arrivons à Kalamata, et c'est à 10 que nous repartons de cette
ville. Amaia, notre contact à Kalalmata, en SVE au Youth Center, et
Lina, aussi en SVE dans cette association, nous suivent. Elles ont
pris 3 jours de vacances pour aller avec nous jusqu'à Athènes.
Nous partons
samedi matin, le convoi bien remplit, les yeux scintillant la fatigue
de la soirée bien festive de la veille.
Nous roulons donc
une bonne heure pour arriver à Gianova
lagoon. Nous pique-niquons sur la plage, près de deux bateaux
abandonnés. Anatole emmène Amaia avec lui dans son « bateau
de pirate », et Téotime prend Lina dans son équipage.
L'anglais, le français et le grec se mélangent afin de donner les
ordres à l'équipage.
Dans
l'après-midi, Laure et Anatole font école, pendant que Téotime
fait la sieste. Le reste du groupe décide de faire une balade. Il
fait très beau, nous sortons les shorts et les sandales. Nous
longeons la mer pour arriver jusqu'à la lagoon et espérons voir des flamants roses, et autres
oiseaux, très coutumiers des lieux. Malheureusement, après 4 km de
marche, nous apercevons les oiseaux de l'autre côté du lagon et
nous sommes obligés de prendre le zoom de l'appareil photo pour voir
quelques volatiles.
Tout de même, la
nature nous offre un paysage magnifique.
Nous rentrons,
les pieds de plus en plus douloureux, allons regarder le couché du
soleil sur la plage, et allons manger une bonne soupe.
Le soir, tout le
monde est fatigués et à 22h, toutes les lumières des véhicules
sont éteintes.
Le 9 Février :
Après un petit
déjeuner au soleil, nous quittons Ghiainova
Lagoon pour rejoindre Kiparassia. Sur la route les montagnes
recouvertes d'oliviers nous permettent d'entrevoir la mer de plus
haut. Les montagnes d'oliviers laissent place aux montagnes
d'orangers et de citronniers. Il fait beau T-shirt et lunettes de
soleil obligatoires !
Nous nous
arrêtons donc à kiparissia, juste à côté de la mer. Après le
déjeuner, une équipe va voir le château dans la vieille ville et
escalader la montagne. Une autre reste au campement pour faire des
jeux (l'équipe des filles est invaincu à la fin de la journée).
Le soir, bouffe
dans le bus, mélange des langues, jeux et au dodo.
Le 10 Février :
Encore un petit
déjeuner au soleil, nous nous préparons au départ tranquillement :
caca nature, remplissage des bidons d'eau et courses pour les
prochains repas. C'est qu'aujourd'hui on a un gros trajet à faire
puisque l'on veut rejoindre la côte est du « 3e doigt de la
Grèce ».
Le midi, grosse
salade grecque : fêta, avocats (cueilli sur un avocatier dans les
rues de Kalamata), des tomates et du concombre (c'est de saison en
Grèce !), du basilic (cueilli par Quentin la veille lors de sa
balade au château), de la ciboulette (de chez Edgar), des croutons
(tradition grecque) et de l'huile d'olive (du Péloponnèse,
évidement !). Pour finir, une petite partie de Molki pour digérer
avant de reprendre la route.
On roule encore
beaucoup l'aprem, grimpons des montagnes, quittons la mer, la
retrouvons...
En fin
d'après-midi, Edgar part en éclaireur pour trouver un coin où se
poser. Nous trouvons un petit parking à côté du port des pêcheurs,
au bord de l'eau et près d'un parc de jeux... tout le monde est
ravis !
Le soir, on fait
des jeux en buvant de la bière et en mangeant des « pistachou »
ou on s'amuse au parc de jeux, ou on part se balader. Une pause
soupe, et les joueurs retournent à leur occupation. Pendant le jeux,
on parle anglais, français, espagnol, grecque et lituanien.
Le 11 Février :
Au réveil, les
bateaux de pêche rentrent de la mer et les premiers clients vont
voir quel trésor a été pêché. Nous achetons un joli petit thon
pour le déjeuner.
Le petit déjeuner
(au soleil) entre le port et les véhicules intriguent les passants
et les pêcheurs.
Nous reprenons la
route direction l'est du « 4e doigt de la Grèce ».
Toujours des oliviers et des orangers à perte de vue... Nous allons
vers Palea Epidavros, prenons la première direction vers la mer. La route
se rétrécit de plus en plus, il n'y que la place pour un
véhicule... Nous continuons ainsi sur deux km environ, ne sachant
pas ce qu'il y aura au bout, ni même si nous pourrons faire
demi-tour... Mais là... Surprise ! Nous tombons sur une petite plage
paradisiaque où il y a tout juste la place pour nos véhicules !
Entourés par la montagne, la mer, les chats sauvages, deux oies...
La vie est belle !
On arrive et
l'eau turquoise impose la baignade direct !
Ensuite nous
cuisinons notre bon thon avec sa sauce à l'huile d'olive/citron et
pour clore le déjeuner, forcement... baignade digestive !
L'après-midi,
certains vont cueillir des oranges pour le groupe, d'autres font une
grande balade des les montagnes, d'autres encore vont faire des
courses pour une soirée espagnole, et les derniers font un cours
d'art visuel entre deux baignades (voir article suivant d'Anatole).
En fin
d'après-midi, nous nous retrouvons tous et préparons le dîner :
« tortillas patatas y sangria », le tout sous les
précieux conseils d'Amaia.
On mange dehors
(on a même un lampadaire), sortons les instruments de musique,
Anatole et Lina chantent des comptines françaises, lithuaniennes,
anglaises...
Nous clôturons
cette belle soirée par « le jeu du personnage sur le front »,
le « qui suis-je? »
Le 12 Février :
Journée un peu
triste puisque c'est le jour où Lina et Amaia retournent à
Kalamata...
Pour le petit
déjeuner, c'est Téotime qui prends l'initiative de placer la table
« au plus près de l'eau ».
Après le petit
déj', Laure et Téotime font un château de sable, Amandine et
Quentin lisent au soleil (à la fin de leur scéance ils sont au bord
du coup de soleil !) et les six derniers font un TOC sur le sable.
Pour le déjeuner,
Jean-Claude vient nous revoit et c'est encore Anatole qui le voit en
premier. Ceux qui n'avaient pas encore fait sa connaissance sont
ravis de le voir enfin.
Et autre
surprise, Rapahaël et Anne, le couple de musicien que nous avons
rencontrés à Kalamata, nous ont retrouvés ! Nous mangeons donc
tous les 12 ! Même tous les 13 puisque Jean-Claude nous rend une
nouvelle fois visite (« Mais alors ce Jean-Claude qui s'est
???! » Réponse dans l'article suivant d'Anatole !).
Malheureusement cette troupe très agrandie est très éphémère car
vite après le repas, Quentin, Amandine, Laure, Alex et Téotime
raccompagnent Lina et Amaia à Korynthos pour qu'elles prennent leur
bus.
Fabien et Lola,
conquis par cet endroit paradisiaque, décident de rester une journée
de plus ici, et propose à Anatole (qui est devenu un véritable
dompteur de chats) d'être des leurs. Anne et Raphaël restent aussi
sur place.
Les au revoir
avec Amaia et Lina sont très difficile, le temps passé avec elles,
fut vraiment très bon. Le groupe respirait d'une nouvelle façon.
Numériquement parlant, être 10 ou 8 ne change pas grand chose, mais
ne pas toujours parler français, que les enfants aient d'autres
personnes pour jouer, que les idées culinaires soient plus variées,
que les discutions fassent prendre du recule sur cette aventure (qui
en est à la moitié), que des personnes aient décidé de nous
suivre parce que le projet les fait rêver, que leurs sourires et
leurs gentillesse soient avec nous, bref toutes ces choses font du
bien ! Encore plus quand le temps et les paysages sont magnifiques :)