samedi 8 mars 2014

Odyssée grecque Acte 3

  

Le 8 Février :

C'est à 8 que nous arrivons à Kalamata, et c'est à 10 que nous repartons de cette ville. Amaia, notre contact à Kalalmata, en SVE au Youth Center, et Lina, aussi en SVE dans cette association, nous suivent. Elles ont pris 3 jours de vacances pour aller avec nous jusqu'à Athènes.

Nous partons samedi matin, le convoi bien remplit, les yeux scintillant la fatigue de la soirée bien festive de la veille.
Nous roulons donc une bonne heure pour arriver à Gianova lagoon. Nous pique-niquons sur la plage, près de deux bateaux abandonnés. Anatole emmène Amaia avec lui dans son « bateau de pirate », et Téotime prend Lina dans son équipage. L'anglais, le français et le grec se mélangent afin de donner les ordres à l'équipage.

Dans l'après-midi, Laure et Anatole font école, pendant que Téotime fait la sieste. Le reste du groupe décide de faire une balade. Il fait très beau, nous sortons les shorts et les sandales. Nous longeons la mer pour arriver jusqu'à la lagoon et espérons voir des flamants roses, et autres oiseaux, très coutumiers des lieux. Malheureusement, après 4 km de marche, nous apercevons les oiseaux de l'autre côté du lagon et nous sommes obligés de prendre le zoom de l'appareil photo pour voir quelques volatiles.




 Tout de même, la nature nous offre un paysage magnifique.



Nous rentrons, les pieds de plus en plus douloureux, allons regarder le couché du soleil sur la plage, et allons manger une bonne soupe.
Le soir, tout le monde est fatigués et à 22h, toutes les lumières des véhicules sont éteintes.


Le 9 Février :


Après un petit déjeuner au soleil, nous quittons Ghiainova Lagoon pour rejoindre Kiparassia. Sur la route les montagnes recouvertes d'oliviers nous permettent d'entrevoir la mer de plus haut. Les montagnes d'oliviers laissent place aux montagnes d'orangers et de citronniers. Il fait beau T-shirt et lunettes de soleil obligatoires !


Nous nous arrêtons donc à kiparissia, juste à côté de la mer. Après le déjeuner, une équipe va voir le château dans la vieille ville et escalader la montagne. Une autre reste au campement pour faire des jeux (l'équipe des filles est invaincu à la fin de la journée).
Le soir, bouffe dans le bus, mélange des langues, jeux et au dodo.

Le 10 Février :


Encore un petit déjeuner au soleil, nous nous préparons au départ tranquillement : caca nature, remplissage des bidons d'eau et courses pour les prochains repas. C'est qu'aujourd'hui on a un gros trajet à faire puisque l'on veut rejoindre la côte est du « 3e doigt de la Grèce ».
Le midi, grosse salade grecque : fêta, avocats (cueilli sur un avocatier dans les rues de Kalamata), des tomates et du concombre (c'est de saison en Grèce !), du basilic (cueilli par Quentin la veille lors de sa balade au château), de la ciboulette (de chez Edgar), des croutons (tradition grecque) et de l'huile d'olive (du Péloponnèse, évidement !). Pour finir, une petite partie de Molki pour digérer avant de reprendre la route.
On roule encore beaucoup l'aprem, grimpons des montagnes, quittons la mer, la retrouvons...
En fin d'après-midi, Edgar part en éclaireur pour trouver un coin où se poser. Nous trouvons un petit parking à côté du port des pêcheurs, au bord de l'eau et près d'un parc de jeux... tout le monde est ravis !


Le soir, on fait des jeux en buvant de la bière et en mangeant des « pistachou » ou on s'amuse au parc de jeux, ou on part se balader. Une pause soupe, et les joueurs retournent à leur occupation. Pendant le jeux, on parle anglais, français, espagnol, grecque et lituanien.

Le 11 Février :


Au réveil, les bateaux de pêche rentrent de la mer et les premiers clients vont voir quel trésor a été pêché. Nous achetons un joli petit thon pour le déjeuner.
Le petit déjeuner (au soleil) entre le port et les véhicules intriguent les passants et les pêcheurs.


Nous reprenons la route direction l'est du « 4e doigt de la Grèce ». Toujours des oliviers et des orangers à perte de vue... Nous allons vers Palea Epidavros, prenons la première direction vers la mer. La route se rétrécit de plus en plus, il n'y que la place pour un véhicule... Nous continuons ainsi sur deux km environ, ne sachant pas ce qu'il y aura au bout, ni même si nous pourrons faire demi-tour... Mais là... Surprise ! Nous tombons sur une petite plage paradisiaque où il y a tout juste la place pour nos véhicules ! Entourés par la montagne, la mer, les chats sauvages, deux oies... La vie est belle !
On arrive et l'eau turquoise impose la baignade direct !


 
Ensuite nous cuisinons notre bon thon avec sa sauce à l'huile d'olive/citron et pour clore le déjeuner, forcement... baignade digestive !
L'après-midi, certains vont cueillir des oranges pour le groupe, d'autres font une grande balade des les montagnes, d'autres encore vont faire des courses pour une soirée espagnole, et les derniers font un cours d'art visuel entre deux baignades (voir article suivant d'Anatole).
En fin d'après-midi, nous nous retrouvons tous et préparons le dîner : « tortillas patatas y sangria », le tout sous les précieux conseils d'Amaia.


On mange dehors (on a même un lampadaire), sortons les instruments de musique, Anatole et Lina chantent des comptines françaises, lithuaniennes, anglaises...
Nous clôturons cette belle soirée par « le jeu du personnage sur le front », le « qui suis-je? »

Le 12 Février :


Journée un peu triste puisque c'est le jour où Lina et Amaia retournent à Kalamata...
Pour le petit déjeuner, c'est Téotime qui prends l'initiative de placer la table « au plus près de l'eau ».


Après le petit déj', Laure et Téotime font un château de sable, Amandine et Quentin lisent au soleil (à la fin de leur scéance ils sont au bord du coup de soleil !) et les six derniers font un TOC sur le sable.
Pour le déjeuner, Jean-Claude vient nous revoit et c'est encore Anatole qui le voit en premier. Ceux qui n'avaient pas encore fait sa connaissance sont ravis de le voir enfin.

Et autre surprise, Rapahaël et Anne, le couple de musicien que nous avons rencontrés à Kalamata, nous ont retrouvés ! Nous mangeons donc tous les 12 ! Même tous les 13 puisque Jean-Claude nous rend une nouvelle fois visite (« Mais alors ce Jean-Claude qui s'est ???! » Réponse dans l'article suivant d'Anatole !). Malheureusement cette troupe très agrandie est très éphémère car vite après le repas, Quentin, Amandine, Laure, Alex et Téotime raccompagnent Lina et Amaia à Korynthos pour qu'elles prennent leur bus.
Fabien et Lola, conquis par cet endroit paradisiaque, décident de rester une journée de plus ici, et propose à Anatole (qui est devenu un véritable dompteur de chats) d'être des leurs. Anne et Raphaël restent aussi sur place.

Les au revoir avec Amaia et Lina sont très difficile, le temps passé avec elles, fut vraiment très bon. Le groupe respirait d'une nouvelle façon. Numériquement parlant, être 10 ou 8 ne change pas grand chose, mais ne pas toujours parler français, que les enfants aient d'autres personnes pour jouer, que les idées culinaires soient plus variées, que les discutions fassent prendre du recule sur cette aventure (qui en est à la moitié), que des personnes aient décidé de nous suivre parce que le projet les fait rêver, que leurs sourires et leurs gentillesse soient avec nous, bref toutes ces choses font du bien ! Encore plus quand le temps et les paysages sont magnifiques :)

1 commentaire:

  1. Difficult to read in google translate, but still amazing. Thank you for unforgettable these three days. Lina

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